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VOL.8 Février 2016
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par Zhou Xiaoyan
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La première banque de compensation du yuan en Amérique du Nord a été établie par la Banque industrielle et commerciale de Chine à Toronto le 24 mars 2015

Avec l’intégration du yuan dans le panier de devises de réserve du Fonds monétaire international (FMI), les analystes veulent maintenant savoir quels seront les prochains développements.

Avec les réformes continues et l’ouverture des marchés financiers effectuées par le gouvernement chinois, les experts s’attendent à davantage de réformes, y compris la détermination dans une large mesure du cours du yuan par le marché, afin que la monnaie chinoise joue un rôle plus important à l’international. Le yuan a été intégré pour devenir la cinquième monnaie de réserve internationale dans le panier des Droits de tirages spéciaux (DTS) du FMI, aux côtés du dollar américain, de l’euro, du yen japonais et de la livre sterling britannique. Cette décision, qui entrera en vigueur dès le 1er octobre 2016, marque un moment historique dans le processus d’internationalisation de la monnaie chinoise et souligne le poids financier et économique croissant de la Chine.

Selon Yi Gang, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine (BPC), la banque centrale du pays, l’inclusion du yuan dans le panier des DTS n’est qu’un commencement. La Chine a encore un long chemin à parcourir pour combler l’écart avec les marchés financiers parvenus à plus de maturité.

« L’intégration du yuan dans le panier des DTS signifie que le monde attendra davantage de la Chine dans ses réformes financières et économiques. Par conséquent, la Chine doit tirer modestement des enseignements des pays développés ainsi que des autres pays en voie de développement et des marchés émergents », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse le 1er décembre 2015. « La Chine continuera sa politique de réforme et d’ouverture pour consolider le statut [du yuan] en tant que devise de réserve dans le panier des DTS. »

Les DTS sont un instrument monétaire international créé par le FMI en 1969 pour compléter les réserves officielles existantes de ses pays membres. Les DTS sont périodiquement alloués aux pays membres proportionnellement à leur quote-part au FMI. La composition du panier de devises des DTS est réévaluée tous les cinq ans. À la date de septembre 2015, 204,1 milliards de DTS (équivalent à environ 280 milliards de dollars) ont été alloués.

La BPC salue l’intégration du yuan, indiquant que cette décision montre la reconnaissance des progrès accomplis par la Chine en matière de développement économique, de réforme et d’ouverture. « L’entrée du yuan dans le panier des DTS aidera à promouvoir la représentativité et l’attractivité des DTS, et à améliorer le système monétaire international actuel, ce qui bénéficiera tant à la Chine qu’au reste du monde », a fait savoir la BPC dans un communiqué. « Cela signifie également que la communauté internationale compte davantage sur la Chine pour jouer un rôle actif dans le domaine économique et financier mondial. »

Dans une annonce publiée à l’issue du vote par le conseil d’administration du FMI, la directrice générale Christine Lagarde a indiqué que le yuan répondait à tous les critères requis et deviendra une devise librement utilisable. « La poursuite et l’approfondissement de ces efforts produiront un système monétaire et financier international plus solide, ce qui en retour favorisera la croissance et la stabilité de la Chine et de l’économie mondiale », a-t-elle affirmé dans son annonce. Elle a qualifié cette décision « d’étape importante dans l’intégration de l’économie chinoise au système financier mondial » et de reconnaissance des efforts fournis par les autorités chinoises pour réformer ses systèmes monétaires et financiers.

De nombreux jalons

Le yuan a franchi nombre d’étapes importantes. Il constitue la quatrième monnaie la plus largement utilisée à l’échelle internationale, dépassant le yen japonais. En août 2015, il représentait 2,79 % des paiements au niveau mondial en valeur, selon la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT).

L’entrée du yuan dans le club de principales devises de réserve est un moment historique pour la Chine, comparable à son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce en 2001, estime Guo Tianyong, un professeur de finance à l’Université centrale des Finances et de l’Économie, à Beijing. « Cela signifie que la communauté internationale a reconnu la capacité du yuan à assumer les responsabilités de monnaie mondiale », a souligné Xu Hongcai, directeur du Département de recherches économiques au Centre international de Chine pour les Échanges économiques (CCIEE), ajoutant que cela facilitera la future internationalisation du yuan. Selon M. Xu, cette intégration représente un relèvement du crédit international de la monnaie chinoise, qui ouvrira la voie à son utilisation plus large dans le commerce et la finance mondiale et permettra de réduire les coûts financiers et les risques de taux de change pour ses utilisateurs.

Un rapport publié par Haitong Securities Co., une société de bourse basée à Shanghai, prévoit que le taux de change du yuan deviendra plus flexible à l’avenir, avec sa fourchette de fluctuation journalière relevée à 3 %. Le 17 mars 2014, la BPC en a révisé les modalités de calcul et fixé un taux de parité intermédiaire pour que le yuan puisse fluctuer de ±2 %. Précédemment, la banque centrale avait autorisé sa

monnaie à fluctuer dans une fourchette de 1 % autour du taux de parité intermédiaire.

En août 2015, la Chine a ajusté son système de parité centrale pour mieux refléter le développement du marché, constituant une autre étape vers la détermination de la valeur de la monnaie chinoise par les mécanismes de l’offre et de la demande. La banque centrale a avancé à grands pas au cours de ces dernières années pour réformer les marchés financiers et ouvrir davantage son compte de capital. Selon Cao Fengqi, directeur du Centre de recherche sur les finances et les valeurs mobilières à l’Université de Pékin, ce sont ces réformes qui ont conduit aux progrès économiques de la Chine et à la décision du FMI. M. Cao a pleine confiance dans l’internationalisation du yuan. « Ce n’est qu’une question de temps », affirme-t-il.

Pourtant, M. Xu précise que le gouvernement ne peut se contenter de l’intégration du yuan, qui a encore un long chemin à parcourir avant d’être considéré comme une monnaie globale. La Chine doit prêter plus d’attention aux fluctuations sur les marchés financiers, tant à l’intérieur qu’à l’international. « Je pense que l’ouverture du compte de capital doit s’effectuer d’une manière stable. Les entrées et les sorties de capitaux massifs devraient être assez normaux à l’avenir », ajoute-t-il. Il a également recommandé que le gouvernement puisse exercer une supervision supplémentaire sur les flux de capitaux spéculatifs susceptibles de provoquer l’instabilité sur les marchés. Les mesures de contrôle peuvent comprendre une taxe sur les transactions de change (taxe Tobin).

Les prochaines grandes étapes

Le rapport publié par Haitong Securities Co. prévoit également trois réformes majeures après la décision du FMI : un mécanisme de formation du taux de change du yuan, le contrôle des flux de capitaux internationaux et une plus grande ouverture du marché national des obligations.

Selon M. Xu, la Chine doit multiplier ses efforts pour encourager plus d’emprunteurs étrangers à émettre des obligations libellées en yuan (connues sous le nom d’« obligations panda ») sur la partie continentale de Chine. Si le développement des obligations a pris du retard au cours de la dernière décennie, c’est que les marchés s’attendaient à l’appréciation du yuan contre le dollar et à des taux d’intérêt plus élevés, estime-t-il. « Mais ces deux critères changent, parce que la valeur du yuan fluctue dans les deux sens contre le dollar et que l’écart entre ces deux monnaies en matière de taux d’intérêt se rétrécit », précise-t-il.

Le 25 novembre 2015, la BPC a annoncé que le premier groupe de banques centrales étrangères et d’institutions similaires a été autorisé à entrer sur le marché des changes interbancaire chinois. M. Xu estime que les institutions financières internationales doivent aussi être autorisées à le faire. « Les institutions financières internationales, telles que la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Banque asiatique d’investissements pour les infrastructures créée à l’initiative de la Chine, doivent être autorisées à entrer sur le marché des changes interbancaire », précise M. Xu. « Elles doivent être encouragées à émettre des obligations libellées en yuan pour faciliter les projets de connectivité dans le cadre de l’initiative chinoise de la Ceinture et de la Route. »

De plus grands avantages

Enfin, la décision du FMI d’intégrer la monnaie chinoise dans le panier des DTS n’exercera pas qu’une influence sur les marchés, explique Lian Ping, économiste en chef de la Banque des communications. Grâce à elle, les Chinois pourront consommer et investir plus facilement à l’étranger, car le yuan sera reconnu par plus de pays. « À l’avenir, les Chinois n’auront pas à acheter de devises avant de voyager à l’étranger. Emporter des yuans suffira », se réjouit M. Lian.

Desmond Fu, un trader auprès de la société d’investissement Western Asset, a déclaré à China Daily que la décision du FMI marque la reconnaissance du rôle émergent du yuan sur les marchés financiers mondiaux, en tant que devise de réserve et de règlement. « Cela est bénéfique tant pour la Chine que pour ses partenaires commerciaux, car le commerce bilatéral peut être effectué sans référence à une monnaie tierce », explique-t-il.

Selon Wang Tao, économiste de la société de bourse UBS Securities, l’entrée du yuan dans le panier des DTS ouvrira la voie à l’émergence des actifs libellés en monnaie chinoise, qui représenteront une part significative des réserves mondiales. Cependant, M. Xu indique que l’utilité des DTS est limitée. « Ils n’ont pas été largement acceptés dans le système financier », remarque-t-il.

 

 

 

 

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